La violence conjugale est un problème sérieux qui affecte les familles de toutes races, ethnies et niveaux socio-économiques.
  • La violence conjugale affecte négativement les individus, enfants, familles et communautés de toutes cultures, religions et statuts socio-économiques
  • En 2010, plus de 102,500 canadiens ont été victimes de leurs époux(ses) ou partenaires intimes. (1)
  • Les femmes sont les plus touchées et 8 cas sur 10 reportés à la police impliquent un partenaire intime
  • La moitié des femmes canadiennes ont vécu au moins un incident de violence physique ou sexuelle depuis l’âge de 16 ans. (2)
  • 67% de tous les canadiens disent qu’ils connaissent personnellement au moins une femme qui a été agressée sexuellement ou physiquement. (3)
  • Chaque jour au Canada, plus de 3,300 femmes (et leurs 3,000 enfants) sont obligées de vivre dans des abris d’urgence pour victimes de violence conjugale. Chaque nuit, plus ou moins 200 femmes sont refusées à l’entrée car les centres sont pleins.(4)
  • En moyenne, à chaque six jours, une femme est tuée par son partenaire. En 2011, des 89 rapports d’homicide conjugales, 76 des victimes (plus de 85%) étaient des femmes. (5)
  • Chaque année, plus de 40,000 arrestations résultent de violence conjugale – c’est plus ou moins 12% de tous les crimes violents au Canada. (6)

Les Nations-Unis définissent la violence contre les femmes comme (traduction de l’anglais):

  • La violence faite aux femmes désigne tout acte de violence fondé sur l’appartenance au sexe féminin, causant ou susceptible de causer aux femmes des dommages ou des souffrances physiques, sexuelles ou psychologiques, et comprenant la menace de tels actes, la contrainte ou la privation arbitraire de liberté, que ce soit dans la vie publique ou dans la vie privée. (7) 
  • C’est: Tout incident de comportement menaçant, de violence ou d’abus entre les adultes et les adolescents qui sont ou ont été des partenaires intimes ou des membres de la famille, sans distinction de sexe ou de sexualité. (8)
  • Il s’agit d’une tentative de contrôler sa partenaire par un « modèle de comportements coercifs et violents comportant des attaques physiques, sexuelles, verbales et psychologiques et la coercion économique »
  • C’est l’utilisation généralisée et méthodique des menaces, l’intimidation, la manipulation et la violence physique par une personne qui cherche le pouvoir et le contrôle de leur partenaire intime. Les agresseurs utilisent une tactique spécifique ou une combinaison de tactiques pour instiller la peur et la domination sur leurs partenaires. Les stratégies utilisées par les agresseurs visent à établir un modèle de comportements souhaités de leurs victimes. (9)

Vous ressentez:

  • La peur de votre partenaire la plupart du temps
  • Éviter certains sujets du à la peur
  • Vous croyez mériter d’être maltraité ou abusé
  • Vous sentez que vous êtes fou, ressentez de la honte, vous vous isolez de votre famille et de vos amis
  • Vous ajustez votre comportement afin de prévenir les attaques physiques ou émotionnelles
  • Vous avez l’impression de ne rien faire de bien
  • Vous vous sentez constamment rabaissé

Votre partenaire:

  • a un tempérament imprévisible
  • Vous humilie ou hurle après vous, vous appelle toutes sortes de noms
  • Vous blâme pour leur comportement
  • Vous et vos réalisations sont constamment rabaissés
  • Vous isole de fait ou par pression
  • Fait pression ou vous contraint d’effectuer des actes sexuels
  • Détruit vos biens
  • Menace de prendre vos enfants
  • Contrôle vos comportements, activités
  • Limite l’accès aux ressources financières ou autres (téléphone, argent, voiture, documents)
  • Menace de vous blesser ou se blesser si vous quittez
  • Vous objectifie
  • Utilise textes/rôles religieux, culturelles ou sociales pour justifier un comportement abusif
  • Vous blesse physiquement (retient, gifles, coups de poing, pousse, mèches, coups de pied ou te fait physiquement du mal)
  • Les enfants qui sont témoins de violence sont plus à risque d’anxiété, de comportement et des troubles dépressifs. Ils ont plus de difficulté à l’école. Ils sont plus susceptibles d’utiliser la violence comme forme de résolution des conflits. (10)
  • La plupart des enfants de femmes victimes de violence conjugale sont présents lors d’actes de violence physique: 75% sont témoins; 20% y participent et 11% sont également victimes de la violence. (11) 
  • La DPJ considère l’exposition à la violence conjugale comme étant une forme de mauvais traitements psychologiques
  • Si quelqu’un est en danger immédiat, appelez le 911 ou SOS Violence conjugale, ou consultez notre page de ressources ici
  • L’écoutez et la croyez. Faites-lui savoir qu’elle n’est pas à blâmer. Demandez-lui s’il y a quelque chose que vous pouvez faire pour aider, mais ne proposez pas de faire quelque chose qui vous rend mal à l’aise ou vous mets en danger.
  • Faites de sa sécurité une priorité. Ne jamais parler à la personne de l’acte de violence en face de leur présumé agresseur. A moins qu’elle ne demande expressément, ne jamais donner de matériaux sur la violence conjugale ou laisser des informations via des messages vocaux ou des courriels qui pourraient être découverts par son agresseur
  • Si elle décide de rester dans cette relation, essayez de ne pas la juger. Rappelez-vous, laisser son agresseur peut être extrêmement dangereux. Parfois, la chose la plus précieuse que vous pouvez offrir à une femme qui est victime de violence est votre respect
  • Obtenez de l’aide pour vous-même et en apprendre davantage sur les ressources disponible
Références:
  1. Angus Reid Omnibus Survey, Canadian Women’s Foundation, 2012. (Adapted from www.canadianwomen.org)
  2. CSS des sommets, CSS, 2013, http://www.csss-sommets.com/Document/csss-des-sommets/English/Main%20Street/201307%20-%20Violence%20may%20not%20always%20be%20striking,%20but%20it%20always%20hurts.pdf
  3. Declaration on the Elimination of Violence against Women, Article 1, 1993 (A/RES/48/104). http://www.un.org/en/pseataskforce/overview.shtml
  4. Domestic Violence, Child Welfare, 2015, https://www.childwelfare.gov/topics/systemwide/domviolence/
  5. Family violence in Canada, Statistics Canada, 2010, http://www.statcan.gc.ca/pub/85-002-x/2012001/article/11643-eng.pdf
  6. Family Violence in Canada: A Statistical Profile 2009, Canadian Centre for Justice Statistics, Statistics Canada, p. 5. Available: http://www.uregina.ca/resolve/PDFs/Family%20Violence%20in%20Canada%20A%20Statistical%20Profile%20%202009.pdf
  7. Family violence in Canada, Statistics Canada, 2010, http://www.statcan.gc.ca/pub/85-002-x/2012001/article/11643-eng.pdf
  8. “Shelters for Abuse Women in Canada, 2010,”Juristat, Marta Burczycka and Adam Cotter, Statistics Canada, June 27, 2011. Based on shelter admission for a randomly selected day, April 15, 2010. Available: http://www.statcan.gc.ca/pub/85-002-x/2011001/article/11495-eng.htm.
  9. The Violence Against Women Survey, Statistics Canada, 1993. http://www23.statcan.gc.ca/imdb/p2SV.pl?
  10. What is domestic violence, Domestic Violence London, 2010, http://www.domesticviolencelondon.nhs.uk/1-what-is-domestic-violence-/1-definition.html
  11. Witnessing Domestic Violence: The effect on children. MELISSA M. STILES, M.D., University of Wisconsin-Madison Medical School, Madison, Wisconsin Am Fam Physician. 2002 Dec 1;66(11):2052-2067.